Céline : « Grâce à l’accompagnement, les points qui me bloquaient sont devenus des atouts. »

Mise au chômage au moment du Covid, Céline, qui travaillait alors dans la restauration, n’a eu d’autres choix que de changer de voie professionnelle. C’est avec le soutien de SNC qu’elle a réussi courageusement ce parcours.

1 / Comment avez-vous connu SNC ?

En mars 2020, j’ai perdu mon travail, pour cause de pandémie, à l’âge de 49 ans. Travaillant dans la restauration sur des tournées, festivals et autres conventions, nous n’avons pas pu exercer pleinement notre métier jusqu’en janvier 2022.

Ne bénéficiant d’aucun statut, nous avons dû vivre avec nos droits au chômage, pour celles et ceux qui en avaient encore. Et entre temps, la réforme du chômage devait encore aggraver notre situation.

Rapidement, il m’est apparu nécessaire de me réorienter vers les métiers de l’assistanat, pour lesquels j’avais obtenu un diplôme dix ans plus tôt, et décroché des postes de travail pendant trois ans, pour quitter la précarité annoncée d’un milieu empêché d’exercer.

C’est à la parution du communiqué de presse en juin 2020, à l’initiative de nombres d’acteurs du monde associatif contre la réforme du chômage, que j’ai découvert SNC.

2 / Comment s’est déroulé votre accompagnement ?

Je sais écrire, rédiger, parler, je suis totalement autonome pour la recherche d’emploi, équipée d’un ordinateur et d’une connexion internet, et entourée d’une famille et d’amis bienveillants, intelligents et de bons conseils... Pourtant, il est rapidement devenu évident que ma candidature ne plaisait pas.

L’accompagnement avec SNC a duré 1 an, avec deux bénévoles d’une grande bienveillance.

Ils ont fait preuve d’une véritable écoute, d’une grande adaptabilité aux problématiques ponctuelles que je rencontrais, et surtout, leurs conseils étaient pertinents et efficients, en prise avec la réalité d’un chercheur d’emploi.

3/ Qu’est-ce que cet accompagnement vous a apporté ?

De la refonte du CV à moderniser, à la présentation lors d’un entretien en passant par la lettre de motivation, ils m’ont patiemment aidé tout en participant à la reconstruction de ma confiance en moi. Avec l’intelligence qui les caractérise, mon parcours diversifié et non linéaire est devenu un parcours de « couteau suisse ». Ce qui me bloquait auparavant était devenu un atout.

Nombre de fois j’ai voulu annuler nos rendez-vous, épuisée, totalement déprimée et démunie, n’ayant même pas de nouvelles à apporter ni même de questions ou problématiques à voir ensemble. Mais ils savaient s’adapter à chaque fois, rebondissaient et proposaient des pistes de recherche ou des méthodes pertinentes.

Ils m’ont aidé à tenir debout, la confiance qu’ils avaient en ma candidature m’aidait à continuer. Et c’est aussi grâce à la qualité de leur écoute et leur capacité à connaître mes attentes et mes atouts qu’ils ont fait de la médiation de confiance auprès d’une personne susceptible d’avoir des besoins en recrutement.

Et cette médiation était pertinente puisque je suis aujourd’hui embauchée en CDI, à un poste polyvalent, intéressant et exaltant, avec une belle équipe de collaborateurs.

4/ Quels messages auriez-vous envie de transmettre aujourd’hui ?

Aujourd’hui, j’ai 52 ans, je recommence une énième nouvelle vie. Mais sans SNC et les compétences de ses bénévoles pour l’écoute, les conseils, la confiance et la mise en lien, je serai aujourd’hui « déclassée », ou « recasée » dans un emploi non choisi.

Ce n’est pas de la chance, c’est le résultat d’un travail collectif, celui de la candidate que j’étais, et celui, immense, de mon binôme d’accompagnateurs de SNC, ainsi que le travail en amont de toute l’association sur la formation de leurs bénévoles.

Avec de l’aide c’est possible, mais une aide humaine, réelle, adaptée et bienveillante. Aujourd’hui, cette aide indispensable se trouve dans le monde associatif, et SNC l’incarne pour partie.

Je n’aurai jamais assez de mots pour remercier « mon binôme », alors tout simplement, merci !