1 / Pouvez-vous nous présenter la Fondation Renault ?

Sophie Chazelle : Créée en 2001, la Fondation Renault s’est dotée en 2020 d’une nouvelle feuille de route concernant l’insertion par l’emploi et l’accès au retour à l’emploi des plus démunis. Pour remplir sa mission, elle s’appuie sur des partenaires associatifs, présents dans les bassins d’emplois de Renault Group dont elle a à cœur d’impliquer les collaborateurs. Ces derniers ont déjà été actifs dans le cadre de la mise en place de l’arrondi sur salaire et d’une cagnotte solidaire au moment des fêtes de fin d’année.

Les actions de la fondation s’articulent autour de plusieurs thématiques : accompagnement vers l’emploi et à la création de micro-entreprises pour les plus démunis, support à la réinsertion professionnelle après une période d’incarcération, financement du permis de conduire. Nos actions ciblent également des jeunes en dehors du système scolaire qui apprennent un métier ainsi que des entrepreneur-e-s dont l’entreprise a fait faillite et qui se retrouvent dans des situations personnelles et professionnelles très délicates. Nous nous impliquons aussi dans la lutte contre la fracture numérique, plus particulièrement auprès des femmes.

2 / Pourquoi avoir choisi de soutenir SNC ?

Sophie Chazelle : Quand notre nouvelle feuille de route a été actée, nous avons identifié des associations d’envergure nationale qui sont investies sur cette thématique de la réinsertion : c’est ainsi que Solidarités nouvelles face au chômage est naturellement devenue l’un de nos premiers partenaires. Pour ma part, je connaissais SNC grâce au spot publicitaire qui avait été diffusé sur les chaînes de télévision.

3 / Pouvez-vous nous en dire plus sur les modalités de ce partenariat ?

Martine Kodjabachian : Le partenariat mis en place en 2021 s’est bien passé. Il comprenait un volet d’accompagnement pour 480 personnes, dont 130 sur les bassins d’emploi de Renault Group ainsi que l’achat d’équipements informatiques pour les ateliers collectifs menés par l’association en Normandie. En 2022, le partenariat est renouvelé pour 300 accompagnements et prévoit le financement de 10 modules d’activités collectives ou accompagnements psychologiques, ainsi que le projet d’impliquer les collaborateurs : des contacts ont été pris pour créer un groupe de solidarité sur un site Renault en Île-de-France. Le contexte actuel n’est pas simple mais c’est un beau partenariat : l’accompagnement personnalisé, en binôme de surcroît, nous paraît très pertinent.