Rachel : « L’accompagnement SNC ne coûte rien et il apporte beaucoup. »
En juin 2020, Rachel, qui vit dans le Nord, terminait ses études en animation 2D. La crise sanitaire a accentué sa difficulté de décrocher un premier emploi. Après un an de chômage, le coup de pouce de SNC l’a aidée à franchir le cap : à 25 ans, elle est désormais illustratrice indépendante.
Comment avez-vous entendu parler de SNC ?
En sortant de mes études d’animation 2D, je savais que ce ne serait pas facile de trouver du travail et puis le Covid-19 est arrivé : je suis restée un an au chômage. C’est Victoria, ma prof de yoga, bénévole à Solidarités nouvelles face au chômage, qui m’a parlé de l’association. Je me suis inscrite sur le groupe Facebook de SNC et, à partir de là, j’ai été contactée par deux bénévoles. Sur le coup, je me suis dit que je n’avais pas vraiment besoin d’aide, notamment pour la réalisation de mon cv, mais j’avais besoin d’écoute, alors pourquoi pas ?
Comment s’est déroulé votre accompagnement ?
Mes études ne m’ont pas du tout préparée au monde du travail. Mon cursus ne prévoyait pas de nous expliquer où ni comment faire nos recherches. Si on a la chance de faire un stage, tant mieux, sinon… Quant à Pôle emploi, ils connaissent très mal mon secteur professionnel.
Avec Martin et Babeth, bénévoles à SNC, nous faisions le point sur mes démarches, nous discutions de ma situation. Ce sont eux qui m’ont parlé de BGE Hauts-de-France, association spécialisée dans la création d’entreprises, qui m’a ensuite accompagnée dans les démarches administratives. Car, en trois rendez-vous, j’ai finalement décidé de créer ma micro-entreprise.
Qu’est-ce que cet accompagnement vous a apporté ?
Certes, je ne m’attendais pas à trouver un emploi tout de suite après mes études mais je n’étais pas préparée à une telle durée de chômage. L’accompagnement m’a offert une écoute. Je me suis entendu dire qu’être au chômage, ce n’est pas une fatalité, c’est même assez courant, y compris quand ça dure. J’avais un peu perdu confiance en moi, je me demandais si j’étais légitime.
Aujourd’hui, j’aime être indépendante, décider de mon organisation, des projets sur lesquels je travaille et des techniques que j’utilise. Je ne suis pas enfermée dans un seul domaine : je fais de l’illustration, de l’animation 2D, du graphisme.
Quels messages auriez-vous envie de transmettre aujourd’hui ?
Sur le coup, je me suis dit que je n’avais pas vraiment besoin de l’accompagnement proposé par SNC. Avec le recul, je pense qu’il a été plus essentiel que ce que j’imaginais. On ne se rend pas compte mais être en lien avec des gens qui vous écoutent, qui proposent des solutions, ont un avis extérieur, cela aide au niveau psychologique.
Aux personnes au chômage, j’aurais envie de dire de garder courage, de ne pas abandonner et je conseillerais de contacter SNC : ça ne coûte rien, l’accompagnement est gratuit et ça peut apporter beaucoup.