Adrian : « Accompagné par SNC avec empathie, je suis devenu à mon tour bénévole. »

Installé en France depuis 2015, Adrian est devenu salarié à Caen. Recruté ensuite en Isère, il s’est retrouvé au chômage au début de la crise sanitaire. Accompagné et « sauvé » par SNC, il a décidé à son tour de devenir bénévole…

Comment avez-vous connu SNC ?

Ma première expérience professionnelle en France a duré plusieurs années à Caen. Fin 2019, j’ai eu l’opportunité de rejoindre une entreprise familiale en Isère. C’était sans compter sur la crise du Covid. Au bout de quelques mois seulement, je me suis retrouvé seul, au chômage, isolé avec ma famille, dans une nouvelle région où je ne connaissais personne.

Avec mon tempérament très actif, le chômage était difficile à vivre. Impatient, je voulais absolument retrouver un travail. J’ai cherché sur Google des associations qui pourraient me donner un coup de pouce et je me suis tourné vers Solidarités nouvelles face au chômage (SNC).

Comment s’est déroulé votre accompagnement et que vous a-t-il apporté ?

Lors de mon premier rendez-vous avec le binôme du groupe d’Isère Villefontaine, j’avais préparé un dossier complet et un tableau de suivi de mes candidatures. Les bénévoles n’ont donc pas eu besoin de me conseiller sur la manière d’effectuer mes recherches, ils m’ont surtout aidé à mieux connaître le tissu économique de la région et m’ont donné des noms d’entreprises intéressantes à cibler.

Avant tout, ils m’ont permis de garder le cap, de rester motivé. Alors que nous étions en plein confinement, nous avions une réunion en visioconférence tous les mercredis pendant laquelle je leur faisais un compte rendu de toutes mes recherches de la semaine. Ces échanges conviviaux me permettaient de garder un lien social, de prendre du recul avec l’anxiété liée à ma situation et de rester concentré sur mon objectif.

Lorsqu’après quelques entretiens, j’ai décroché des propositions d’emploi, le binôme m’a aidé à étudier ces possibilités et à faire mon choix. Je me suis vraiment senti épaulé jusqu’à ma prise de poste.

Pourquoi êtes-vous devenu bénévole ?

L’accompagnement à SNC a été convivial, presque fraternel. Au moment où je me sentais le plus isolé, le binôme a été mon premier soutien moral. Cette expérience a été tellement positive, que j’ai eu envie à mon tour de rendre service au sein du groupe Isère Villefontaine. Je fais en ce moment mon premier accompagnement et, ayant vécu la même situation, je me mets à la place de la personne accompagnée, je la guide avec les mots qui m’ont permis d’avancer : implication, empathie et convivialité.