Claire : « Cet emploi solidaire est un tremplin. »

Depuis septembre 2020, Claire, 48 ans, travaille au sein de l’épicerie solidaire créée par l'association Soli’Niort, dans le cadre d’un emploi solidaire soutenu par SNC.

Pouvez-vous raconter comment a démarré votre accompagnement ?

J’ai travaillé en tant que chargée de communication jusqu’en août 2019. À la rentrée, j’ai voulu faire un bilan car j’ai travaillé dans des secteurs différents. Je ne savais pas ce que j’allais faire, sinon que je voulais prendre le temps de réfléchir.

Avant mon dernier poste, j’avais été accompagnée par un binôme SNC pendant quelques mois : cet accompagnement avait été très bénéfique. Pouvoir échanger avec deux personnes pour exposer ses envies, ses idées, présenter les démarches qu’on vient de faire, avoir un avis sur une candidature, c’était très enrichissant.

Donc, je me suis inscrite à un atelier proposé par Pôle emploi et j’ai repris contact avec SNC. À cette époque, j’ai postulé pour rejoindre un projet de tiers-lieu mené par une municipalité près de Niort mais ma candidature n’a pas été retenue. Ce poste m’avait vraiment emballée. C’est alors que François, l’un des bénévoles SNC qui m’accompagne, m’a parlé de Soli’Niort, une association dont le but était de créer un tiers-lieu, qui serait à la fois une épicerie solidaire et un lieu de vie proposant des ateliers et des animations.

Comment est né le projet d’emploi solidaire ?

De janvier à août 2020, je me suis impliquée bénévolement dans cette association, au sein du groupe de travail consacré à la communication : il y avait beaucoup à faire pour préparer l’ouverture du lieu prévue en septembre. J’ai même participé au chantier pour aménager le local. Puis la directrice a évoqué l’intention de créer un deuxième emploi. Alors François m’a parlé des emplois solidaires et s’est dit qu’il fallait tenter. Il a expliqué à Soli’Niort que SNC soutenait des CDD de 6 mois dans l’économie sociale et solidaire et que, comme j’étais suivie par SNC, motivée et que j’avais les compétences recherchées, il pourrait soumettre un dossier de création d’emploi solidaire auprès des instances de SNC.

Ainsi, depuis septembre, en tant que salariée de Soli’Niort, dans le cadre d’un emploi solidaire, je m’occupe de la gestion de l’épicerie Le Cabas solidaire : achats, livraisons, mise en rayon, agencement dans le magasin et organisation du travail des 50 bénévoles qui participent au projet. C’est nouveau pour moi et j’en suis très contente. Faire bénéficier des personnes en difficulté de prix réduits, travailler avec des producteurs locaux : le projet basé sur la solidarité nous porte. Et mon binôme SNC est à mon écoute si besoin pendant la durée de cet emploi solidaire. Je viens d’apprendre que mon contrat en emploi solidaire est renouvelé pour une durée de six mois et je suis très heureuse de poursuivre le développement de ce beau projet.

Quels messages auriez-vous envie de transmettre ?

SNC a couvert toute ma trajectoire : j’ai amorcé mes réflexions sur ma réorientation, construit mon projet, travaillé sur mes candidatures dans le cadre de mon accompagnement, puis SNC s’est engagée financièrement pour faire aboutir l’aventure sur un emploi. SNC accompagne les personnes au chômage et peut même financer un poste quand il y a un projet solide, relevant de l’économie sociale et solidaire. Pour moi, c’est un tremplin.

Pour des personnes qui sont seules dans leur recherche d’emploi, avoir cet échange régulier autour d’un café avec des personnes qui vous voient évoluer, qui finissent par bien vous connaître, c’est très riche. C’est bon pour le moral ! Et puis, en plus des rencontres une fois par mois, les bénévoles sont disponibles pour vous répondre par mail ou par téléphone : quand ça ne va pas, ils sont là et c’est très important.

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