Comment avez-vous connu Solidarités nouvelles face au chômage ?

En janvier 2020, animé depuis toujours par les actions de bénévolat, je suis tombé par hasard sur un spot publicitaire de SNC sur France 3 qui m’a donné l’envie de contacter un groupe. J’ai intégré celui de Toulouse, juste avant le premier confinement. J’ai commencé mes accompagnements à distance : étant habitué à travailler avec les départements d’Outre-mer ou à animer des événements en digital, cela ne m’a pas posé problème. Au bout de quelques mois, l’idée m’est venue de lancer un groupe à Montauban, dont je suis aujourd’hui le responsable et qui est opérationnel depuis janvier 2022.

Qu’est-ce qui vous a particulièrement plu dans le projet de SNC ?

Ce qui m’a plu, c’est la proximité entre l’objet social de SNC et le métier que j’exerce. La relation qui naît entre le binôme de bénévoles et la personne accompagnée est riche. J’ai rapidement senti que le fonctionnement de SNC permettait de donner, mais aussi de recevoir.

Ce qui m’a convaincu dans le projet, c’est ce que j’ai trouvé dès le début dans le groupe de Toulouse : on baigne dans la bienveillance, la joie, la bonne humeur et la solidarité à la fois avec les personnes accompagnées certes et parmi les bénévoles. C’est un plaisir de travailler avec des personnes venant d’horizons différents qui ont toutes en commun cette valeur humaine et sociale.

Aujourd’hui, notre problématique au sein du groupe de Montauban est le manque d’accompagnements. La crise du Covid-19 a eu un impact non-négligeable sur le territoire, renforçant la solitude de certaines personnes au chômage, accentuant pour d’autres le sentiment que le système ne les aidera pas. Mon objectif est de rencontrer la mission locale du territoire afin de créer des liens entre nos structures et de nous entraider pour accompagner au mieux les personnes qui en ont besoin.

Que vous apporte cette expérience ?

Si je suis très occupé dans ma vie professionnelle, j’estime qu’il est toujours possible de trouver du temps à donner. J’ai à cœur d’aider les chercheurs d’emploi à prendre confiance en eux, leur prouver qu’ils peuvent réaliser leurs rêves et qu’ils ne sont pas seuls. Moi-même, je n’ai pas un parcours classique : j’occupe aujourd’hui une fonction à responsabilité au sein du groupe La Poste, alors que je n’ai jamais eu le bac. C’est pourquoi, lors des accompagnements, je demande à la personne où elle en est, ce qu’elle voudrait devenir, ce qui lui permettrait de se sentir heureuse et fière. Ensuite, on travaille pour réaliser ses objectifs. Cette valorisation et cette entraide sont la clé : ensemble on va plus loin. Solidarité, bienveillance et responsabilité de chaque personne sont les fondements de SNC.