Alexandre : « Avec SNC, j’ai repris conscience de ma valeur. »
Suite à la rupture de sa période d’essai par son employeur, Alexandre, 41 ans, s’est retrouvé au chômage. Après quelques mois d’accompagnement, il a pu retrouver un emploi dans lequel il s’épanouit pleinement et songe même à devenir bénévole SNC.
Comment avez-vous entendu parler de SNC ?
Il y a quelques années, je me suis brutalement retrouvé au chômage. Je vivais alors à Valence, je venais de démarrer un nouvel emploi. Je m’y sentais plutôt bien et, sans que je m’y attende, l’entreprise a mis fin à ma période d’essai. Je me suis alors retrouvé du jour au lendemain sans emploi. On n’imagine pas l’impact psychologique qu’un moment pareil peut provoquer en soi.
Une personne de ma famille m’a parlé de Solidarités nouvelles face au chômage. J’ai contacté le groupe de Valence de prime abord sans conviction, mais le responsable du groupe m’a vite proposé un premier rendez-vous.
Comment s’est déroulé votre accompagnement ?
Le contact avec le binôme était chaleureux. Une fois passé le premier rendez-vous pour briser la glace, la confiance s’est tout de suite installée. Mon binôme d’accompagnants était composé de deux jeunes retraités avec qui le feeling est tout de suite passé. Nous avons programmé une rencontre par semaine, ce qui m’a permis de garder un rythme régulier.
Si j’étais autonome dans mes recherches, pour envoyer des candidatures ou décrocher des entretiens, les rendez-vous avec eux me permettaient de faire le point sur la semaine écoulée, afin de débriefer les entretiens passés pour mieux préparer ceux à venir.
Qu’est-ce que cet accompagnement vous a apporté ?
L’accompagnement m’a permis de prendre conscience des qualités humaines dont je suis doté, qu’on ne considère pas en premier lieu comme professionnelles mais qui peuvent être tout autant mises en avant. Grâce à SNC, j’ai vraiment repris conscience de ma valeur.
J’ai aussi pu évoluer sur ma manière d’aborder les échanges avec des recruteurs. Avant, j’avais connu des entretiens avec des questions pièges, qui cherchaient à me déstabiliser. Les bénévoles SNC m’ont donc préparé à ce type de questions pour que je sache rebondir et répondre de façon à me valoriser.
J’ai surtout eu la chance d’être accompagné par deux personnes qui ont toujours connu le monde de l’industrie, secteur dans lequel j’évoluais depuis 20 ans. Elles ont tout de suite compris la réalité de ce milieu : nous parlionsle même langage.
Quels messages auriez-vous envie de transmettre aujourd’hui ?
Le poste que j’occupe aujourd’hui est très engagé humainement et techniquement. Je travaille avec une équipe bienveillante et honnête, je suis autonome dans mes projets. Tout cela me donne envie de me lever le matin.
Grâce à SNC, j’ai pu trouver cet épanouissement professionnel. Je songe même à devenir bénévole, afin de donner autant que j’ai pu recevoir.
Si vous-même êtes au chômage, il ne faut pas se décourager. Et, si vous avez du mal à trouver, il ne faut pas hésiter à se faire accompagner par l’association !