Fernando : « Aujourd’hui, c’est à mon tour de soutenir cette chaîne de solidarité qui change des vies. »

Au chômage en 2014, Fernando avait pris contact avec SNC. Après un retour à l’emploi épanouissant, il y a dix ans déjà, il avait décidé de soutenir l’association financièrement. Fidèle donateur depuis lors, il nous fait part de ses souvenirs d’accompagnement. 

Comment avez-vous connu SNC ?

J’ai découvert SNC en 2014, à un moment charnière de mon parcours, alors que j’étais en recherche d’emploi depuis plus d’un an. Après dix ans au sein de la même association de solidarité internationale dans laquelle j’étais responsable des grands donateurs ; fonction à la fois stratégique et transversale ; la question de mon évolution professionnelle s’est posée. Après plusieurs échanges constructifs avec la direction, nous avions convenu d’une rupture conventionnelle satisfaisante pour les deux parties. Je garde une profonde reconnaissance pour ces années durant lesquelles j’ai fait mes armes et tant appris.

J’étais donc à la recherche d’un autre projet lorsqu’un contact professionnel m’a parlé de SNC. J’ai pris contact et semaines plus tard, j’ai reçu une proposition pour un premier entretien avec les accompagnateurs.

Comment s’est déroulé votre accompagnement ?

J’ai eu la chance d’être accompagné par un binôme très complémentaire : l’ancien président de SNC, alors cadre en activité, et un ancien cadre RH retraité.

Je soulignerais avant tout leur disponibilité constante — des rencontres toutes les trois semaines, puis, plus tard, chaque semaine, lorsqu’ils ont senti qu’un soutien plus rapproché serait utile — souvent autour d’un café, dans le même bar parisien.

J’ai également été marqué par leur accueil, leur bienveillance et leur absence de jugement. Toujours à l’écoute, ils ont su à la fois me motiver, comprendre mes sensibilités professionnelles, m’encourager à poursuivre le networking et à ne pas fermer de portes.

Qu’est-ce que cet accompagnement vous a apporté ?

Sans l’accompagnement sans relâche de SNC, je ne sais pas si j’aurais tenu, après tant de candidatures sans réponse et d’entretiens sans suite. Deux ans plus tard, mes accompagnateurs ont intensifié les rencontres, me redonnant confiance.

Puis, à la suite d’une proposition inattendue de mes accompagnateurs, une rencontre a été programmée avec la présidente d’une start-up. Au départ sans lien évident avec mon parcours, elle a débouché en 2015 sur une mission d’un an : mon vrai redémarrage.

En 2016, alors que mes indemnités chômage touchaient à leur fin, une opportunité s’est ouverte dans une fondation privée reconnue d’utilité publique dans le domaine éducatif. J’y suis entré comme délégué général communication et ressources, avant d’en devenir secrétaire général en 2022. Neuf ans plus tard, j’y suis toujours, avec gratitude et fierté.

Quels messages auriez-vous envie de transmettre aujourd’hui ?

Aujourd’hui, j’ai gardé un lien avec SNC car je suis devenu donateur. Contribuer, même modestement, à la mission de SNC me paraît une évidence. J’ai eu la chance d’être accompagné gratuitement à une période difficile ; aujourd’hui, c’est à mon tour de soutenir cette chaîne de solidarité qui change des vies. Dès que j'ai pris mes fonctions en 2016 dans l'organisation où je travaille actuellement, j'ai mis en place mes dons.

Plus largement, j’ai appris qu’il ne faut jamais baisser les bras, même lorsque tout semble obscur. La confiance que j’ai accordée à mes accompagnateurs, présents à mes côtés pendant plus de deux ans, m’a permis de rester debout et d’avancer, pas après pas, avec simplicité et exigence.

L’espérance n’est pas un mot, c’est une force et une vertu. La pratiquer chaque jour m’a rendu plus solide, plus lucide et plus confiant. Ne renoncez jamais, faites votre part et n’écoutez pas ceux qui tendent à vous décourager.