Loubna : « Vous n'avez rien à perdre à tester l'accompagnement. »

Après son master à Lyon, Loubna, 28 ans, s’est confrontée aux difficultés des jeunes diplômé.e.s. L’accompagnement SNC l’a aidée dans sa démarche de recherche d’emploi et elle a décroché un poste à Paris dans le secteur professionnel qu’elle visait.

Comment avez-vous entendu parler de SNC ?

Arrivée en France en 2014, après une double licence, j’ai fait une 3e année à l’IEP de Lyon, puis un master de sciences politiques. À la fin de mes études, je n’avais pas droit au chômage, je faisais des petits boulots et de l’accompagnement scolaire. Intéressée par le secteur associatif, je recherchais les structures qui proposaient du mentorat ou du tutorat. C’est un chargé de mission du Projet Fair[e] à Lyon qui m’a parlé de Solidarités nouvelles face au chômage. J’ai pris contact avec le groupe de Villeurbanne et, après un entretien préalable par téléphone, Michel, André et moi avons commencé l’accompagnement en avril 2021, d’abord en visio.

Comment s’est déroulé votre accompagnement ?

Avec mes expériences antérieures dans des structures proposant du mentorat, j’étais convaincue de l’efficacité de ce type d’accompagnement. Alors en recherche d’emploi, j’ai eu envie d’en faire l’expérience moi-même. J’avais surtout besoin d’un accompagnement psychologique, d’un échange avec quelqu’un qui soit présent. Il m’était difficile de rester seule face à mon ordinateur.

Quand c’est devenu possible, avec les bénévoles SNC, nous nous sommes vus régulièrement dans un café de Villeurbanne. J’étais assez autonome dans ma recherche mais on se fixait des objectifs, ce qui alimentait ma motivation. En septembre, je leur ai parlé de la possibilité de postuler aussi à Paris. Ils m’ont encouragée : en octobre, j’ai fini par avoir le choix entre deux postes dans le secteur associatif.

Qu’est-ce que cet accompagnement vous a apporté ?

Je ne comprenais pas ce qui n’allait pas dans mes candidatures. J’avais des expériences, plutôt des stages, des contrats en service civique et du bénévolat. Dès que j’avais un entretien, c’était plus facile mais, à distance, les recruteurs favorisaient les expériences plus longues. Et puis j’avais peu de réseau à Lyon, où je concentrais mes recherches.

L’accompagnement m’a permis de reprendre confiance en moi. Les bénévoles ne vous jugent pas, ils vous écoutent attentivement, ils croient en vous. Quand on est junior, côtoyer des gens qui donnent cette énergie-là, est important.

Quels messages auriez-vous envie de transmettre aujourd’hui ?

Vous n’avez rien à perdre à tester l’accompagnement ! C’est bénéfique tant sur le plan psychologique que sur le plan concret et pratique– adaptation du CV, relecture des lettres de motivation, préparation des entretiens. L’accompagnement contribue énormément à se différencier des autres candidats et à décrocher un poste. Moi qui n’avais pas accès à Pôle emploi en tant qu’ancienne étudiante étrangère, je recommande l’accompagnement SNC. D’ailleurs, je pense qu’on devrait en faire un dispositif mobilisable par toutes les personnes en recherche d’emploi, abstraction faite de la nationalité. C’est génial ces gens qui se dédient à l’insertion professionnelle des personnes qui n’ont pas les codes. Enfin, je souhaiterai remercier mes parrains et SNC pour cette superbe initiative !