Comment avez-vous connu SNC ?

SNC, je connais depuis un moment : l’épouse d’un ami y travaille et m’en avait parlé après mon déménagement et un changement de travail.

J’ai été « régisseuse de biens mobiliers » dans un hôtel de ventes aux enchères à Paris pendant 2 ans, après avoir été réceptionniste dans la même entreprise. Ma famille et moi ayant ressenti le besoin de quitter la région parisienne, nous avons déménagé à Pau. Trouver un emploi dans mon secteur dans le sud n’a pas été facile. J’ai décroché plusieurs petits postes – réceptionniste, coordinatrice de projet associatif, employée de rayon dans un supermarché, puis dans une épicerie – mais rien de tout cela ne correspondait à une vraie vocation. Je voulais me reconnecter à mes envies et construire un projet professionnel solide.

Lorsque l’on m’avait parlé de SNC, j’étais enceinte et pas prête à m’investir pleinement. En septembre 2023, j’ai senti que j’avais enfin l’espace pour me concentrer sur ma recherche et c’est pourquoi j’ai contacté Yves, bénévole à Pau. Dès le premier contact, il a été très réactif et m’a présenté le fonctionnement de l’accompagnement en binôme. Rapidement, j’ai eu mon premier rendez-vous avec Yves et Alain, les deux bénévoles qui allaient m’accompagner.

Comment s’est déroulé votre accompagnement avec SNC ?

Dès le départ, j’ai senti que mon énergie était utilisée de manière très utile. Yves et Alain étaient dynamiques et rassurants, toujours dans une démarche active. On a beaucoup discuté de mon souhait de changer de voie professionnelle. Alain proposait des idées de secteurs, des pistes de métiers que je n’aurais pas envisagées seule. Ces échanges m’ont inspirée et aidée à clarifier mes aspirations.

Nous nous rencontrions tous les mois, et gardions le lien entre les rendez-vous grâce à un groupe WhatsApp. Ils m’ont fait découvrir l’outil MesCompetences.info, qui m’a aidée à identifier et valoriser mes acquis. Cela m’a redonné confiance en mes capacités.

J’ai envisagé plusieurs pistes, notamment celle de professeure documentaliste, un métier que je ne connaissais pas bien. Après des recherches et des échanges, j’ai décidé de passer le CAPES via le CNED. Les révisions ont été un vrai challenge, mais j’étais motivée. J’ai réussi la première épreuve, mais je n’ai pas été admissible à l’oral. Rater ce concours a été une vraie déception mais le soutien d’Yves et Alain m’a permis de ne pas baisser les bras et de continuer à mener à bien ma réflexion et mes démarches vers autre chose. C’est alors que je me suis reconnectée à une envie de jeunesse : me lancer la menuiserie. J’ai senti que j’en avais enfin l’énergie.

 Qu’est-ce que cet accompagnement vous a apporté et où en êtes-vous aujourd’hui ?

J’ai trouvé un super centre de formation, les Compagnons du Tour de France. Je suis donc en pleine formation et j’adore ça ! J’ai d’ailleurs pu être aidée par France Travail pour la financer. Mon objectif est de poursuivre avec un brevet professionnel en alternance pour approfondir mes compétences et bâtir un projet professionnel durable.

SNC a été un véritable filet de sécurité et de confiance. L’accompagnement des bénévoles m’a permis d’avancer à mon rythme, avec des objectifs clairs mais sans pression. Le format en binôme est particulièrement riche : à trois, les réflexions sont plus dynamiques et diversifiées. Yves et Alain ont été un soutien inestimable dans mes moments de doute.

Quels messages aimeriez-vous transmettre aujourd’hui ?

Je suis heureuse d’avoir fait ce chemin aujourd’hui et pas il y a six ans : à l’époque, je n’étais pas prête. C’est important d’être motivé et disponible quand on fait appel à SNC. 

Je trouve que SNC mérite d’être plus connue : c’est une chance incroyable d’avoir une association aussi humaine et généreuse. Mais en tant que personne accompagnée, c’est essentiel de rester actif, respecter l’engagement des bénévoles et s’investir pleinement dans sa démarche.

Un immense merci à SNC et à Yves et Alain pour leur aide ! Grâce à eux, j’ai pu retrouver confiance en moi et construire un projet qui me ressemble. Je n’aurais pas pu mener tout ce chemin sans leur aide.