Anne | Le mécénat de compétences, une fin de carrière au service du bien commun
Après 38 ans de carrière dans les ressources humaines au sein du groupe BNP Paribas, avec des changements de poste réguliers, Anne C. a choisi de mettre ses compétences au service du bien commun. Grâce à la politique RSE de BNP Paribas, elle a pu intégrer Solidarités nouvelles face au chômage en mécénat de compétences.
Pourquoi avoir choisi de faire un mécénat de compétences chez SNC ?
Je me posais des questions sur ma fin de carrière et je voulais mettre mes compétences RH au service du collectif, de l’intérêt général. J’avais été reçue par l’équipe qui gère les mécénats de compétences à la BNP et leur avais exposé mon projet de travailler dans un domaine en lien avec l’emploi. Ils m’ont parlé de SNC, que je ne connaissais pas, et j’ai tout de suite apprécié la présentation, ainsi que mon premier contact avec l’association.
J’ai intégré SNC pour travailler sur des projets en lien avec des partenaires RH ou entreprises, représenter l’association dans des réunions externes aux côtés d’autres associations, mais j’ai aussi été amenée à faire d’autres choses. Être en mécénat demande d’être agile, humble, et de savoir s’adapter à des besoins qui surviennent même s’ils ne sont pas initialement prévus. On a vraiment une place au sein de l’équipe et on est là pour aider et soutenir.
Pour ma part, cela a inclus, en plus de mes missions annoncées, des fonctions de coordination d’une équipe suite à un départ en congé maternité, des travaux de bilans annuels ou encore un projet de rationalisation de la permanence téléphonique de l’association.
Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?
Au début, c’était un peu déroutant d’arriver dans un nouvel environnement, différent d’une entreprise. Il faut un temps assez long pour apprivoiser tous les sujets, les enjeux, adopter le rythme de l’association et le mode décisionnaire, qui est différent de ce que je connaissais. J’ai pu vraiment découvrir le monde des associations qui m’était complétement inconnu. J’ai apporté mes compétences RH et projets, mais aussi et surtout, donné de mon temps pour une cause aussi importante que le chômage et ses impacts.
En entreprise, on a parfois l’impression que tout est rose dans les associations mais en réalité, c’est une organisation comme une autre, avec ses enjeux financiers, RH et politiques.
J’ai beaucoup aimé le fait que l’équipe salariée de SNC soit intergénérationnelle. C’était notamment très enrichissant de travailler auprès de jeunes collaborat.eurs.rices qui avaient une vision très nouvelle du monde du travail. L’équipe m’a beaucoup apporté sur la connaissance du monde associatif. Je suis restée 18 mois en tout et j’ai vraiment adoré l’expérience.
Et aujourd’hui, où en es-tu avec SNC ?
À la fin de mon mécénat, j’ai vraiment eu envie de rester engagée au sein de l’association. Je continue d’apporter un appui ponctuel aux salariés sur des projets, car j’ai l’avantage de connaître les différents sujets et processus. Sinon, je me suis engagée comme bénévole dans le groupe SNC Côteaux de Seine. Au tout début, en faisant la connaissance de SNC, je voulais accompagner des personnes en recherche d’emploi, donc je suis ravie de pouvoir le faire à présent. Mes débuts sont assez calmes, mais j’ai commencé l’accompagnement d’une première personne et participé à plusieurs réunions mensuelles. Je me projette vraiment au sein de l’association pour un engagement à long terme.
Quels conseils donnerais-tu à une personne qui souhaite s’engager dans ce dispositif ?
Il est important de bien se documenter sur l’association et les missions annoncées pour être à l’aise et bien comprendre le contexte. Au sein de BNP Paribas, c’est une chance d’avoir une équipe dédiée qui accompagne les salariés vers le mécénat de compétences. J’avais des personnes qui m’accompagnaient en amont du mécénat, puis pendant la mission, j’avais une interlocutrice dédiée. C’est un vrai plus, cela donne des repères, même si au quotidien on n’est plus au sein de l’entreprise et qu’on n’a plus accès aux outils internes.
Il ne faut pas s’attendre au rythme d’une entreprise ni chercher à retrouver le statut que l’on pouvait y avoir. Être en capacité de s’adapter à des missions qui évoluent en cours de mission. Il faut être humble, ouvert aux opportunités et sujets qui se présenteront pendant la mission, ne pas avoir peur de sortir ou de s’éloigner de ce qu’on a fait pendant sa carrière. L’idée est vraiment d’apporter un soutien à l’équipe en place ! Merci encore à SNC pour son accueil !
Intéressé(e) par le mécénat de compétences chez SNC ? Parlons-en !Aller plus loin
Renée | Le mécénat de compétences, une fin de carrière au service des autres
Ingénieure de formation, Renée L. a travaillé plus de 30 ans au sein de l'entreprise EDF sur des métiers divers et des projets passionnants. Dans le cadre d’un mécénat de compétences, elle a fait le choix de terminer sa carrière au sein de SNC et partage son expérience.
L’arrondi sur salaire : soutenez SNC en permettant l’engagement de vos collaborateurs
Depuis quelques années, la solidarité a pris une nouvelle forme au sein des entreprises, grâce au don ou arrondi sur salaire. Ce dispositif proposé par Microdon permet à vos collaborateurs de soutenir facilement des causes sociales ou environnementales, parmi une sélection de plusieurs associations.
L’Apec et SNC renouvellent leur convention de partenariat
Après deux ans de partenariat, l’Apec et Solidarités nouvelles face au chômage (SNC) ont signé le 28 mai 2024 une nouvelle convention pour trois ans, afin de prolonger et renforcer les liens établis par la première convention. L’occasion de faire le point sur les forces de ce partenariat, avec le regard de Gilles Gateau, directeur général de l’Apec.