1 / Comment avez-vous connu Solidarités nouvelles face au chômage ?

J’ai connu SNC par mes activités professionnelles avant d’être à la retraite. L’ancien responsable du groupe de bénévoles de Pau était élu à la ville et j’ai eu l’occasion de le rencontrer plusieurs fois. Il m’avait parlé de son engagement au sein de SNC, et l’idée m’est venue de m’engager dès ma retraite. J’ai quitté mon entreprise en juillet et je suis devenu bénévole dès le mois de septembre !

2 / Qu’est-ce qui vous a particulièrement plu dans le projet SNC ?

Tout au long de ma carrière, j’ai connu des expériences différentes. Longtemps salarié dans des entreprises d’informatique, j’ai ensuite éprouvé le besoin de changer. Je me suis alors dirigé vers des entreprises agissant pour la formation, l’insertion et le retour à l’emploi. Cela a été une révélation, et cela explique certainement mon envie de rejoindre SNC.

Chez SNC depuis 4 ans, je m’investis aussi chez Territoires Zéro Chômage de Longue Durée et Initiatives France. Ces différents engagements se complètent et m’enrichissent.

Ayant pratiqué l’accompagnement professionnel pendant ma seconde partie de carrière, j’ai senti que je pouvais apporter ma pierre à l’édifice. J’ai commencé en étant « seulement » bénévole, puis je me suis engagé comme formateur, référent formation, jusqu’à rejoindre le conseil d’administration. Comme beaucoup de bénévoles, je donne de mon temps et m’investis beaucoup, mais je reçois aussi énormément en retour !

3 / Que vous apporte cette expérience ?

Cela m’apporte bien sûr du lien social et de la relation humaine, car je ne me voyais pas passer ma retraite devant la télévision. C’est aussi l’idée de rester actif physiquement et intellectuellement, de travailler sur des projets passionnants, échanger et co-construire avec d’autres bénévoles. C’est enfin rester utile à la société, donner du temps aux autres et défendre des positions qui correspondent à mes valeurs.

4/ Un souvenir marquant ?

J’ai un beau souvenir d’un accompagnement qui a duré quasiment 2 ans. Le monsieur était un migrant, avocat de profession en Irak, qui défendait des personnes opposées au gouvernement. Il a dû fuir le pays pour éviter de mourir. Il est arrivé à Bordeaux en tant que SDF et ne parlait qu’anglais, mais il est venu à notre rencontre. Nous l’avons accompagné sur la base de ses compétences : il adorait la mécanique automobile. Avec une volonté incroyable, il a donc suivi des stages et des formations. Aujourd’hui, il possède un garage automobile et nous sommes toujours en lien. C’est ça la richesse de SNC : accompagner des parcours de vie uniques et impressionnants.