Fabienne : « Grâce à SNC et l’emploi solidaire, j’ai ouvert les yeux sur ma valeur et mes atouts.»
Après une longue carrière au sein d’une entreprise, Fabienne a connu une période de chômage. Si elle a pu au départ douter de ses compétences, l’accompagnement SNC et la création d’un emploi solidaire lui ont permis de prendre pleinement conscience de ses atouts et de ne plus douter d’elle.
1/ Comment avez-vous entendu parler de SNC ?
En mars 2022, ma sœur avait assisté au webinaire « Chemins de traverse » sur les nouveaux métiers autour du vélo, proposé par SNC. Elle a beaucoup aimé SNC et m’a relayé le mail lorsqu'elle a vu que l’association accompagnait les personnes en recherche d'emploi et qu'il y avait un groupe à proximité de mon lieu d'habitation.
Cela faisait deux ans que j'avais quitté mon travail. Je me suis renseignée davantage sur SNC, notamment en regardant plusieurs émissions de « Chemins de traverse » que j'ai trouvées très intéressantes et originales. Peu de temps après, j'ai pris contact avec le groupe de Quimper.
2/ Comment s’est déroulé votre accompagnement ?
J'ai rencontré mes deux accompagnateurs SNC dans un café à proximité de chez moi. J'étais stressée de devoir me raconter, mais je me suis tout de suite sentie en confiance avec eux. Depuis vingt ans, c’était la première fois que je me confrontais à un regard extérieur sur mes expériences professionnelles et mon parcours de formation. Je ne savais plus du tout quelles compétences et atouts je pouvais avoir. J'ai été très surprise par le positif qui m'était renvoyé et qui ne reflétais alors pas du tout l’image que j’avais de moi. J'ai commencé à intégrer ce regard. A chaque rencontre, j'ai pris confiance en moi.
Quand on travaille vingt ans dans la même structure et sur le même poste, on acquiert des compétences au fil des années sans en prendre conscience. Lorsque l’on quitte la structure, on ne sait pas quels savoirs on a. Lors des rencontres avec mes accompagnateurs, nous faisions le point. Leurs conseils et leurs regards encourageants me donnaient de plus en plus confiance en moi et de l'énergie.
3/ Comment est né le projet d’emploi solidaire ?
J'ai parlé à mes accompagnateurs de mon envie et mon projet de créer un parcours de formations pour les jeunes en décrochage scolaire, autour des métiers manuels de la transition écologique et sociale dans lequel j'étais très impliquée depuis un an. Un projet qui fait écho aux webinaires « Chemins de traverse » réalisés par SNC. Avec mes accompagnateurs, nous nous sommes dit que créer un emploi solidaire au sein d’une structure de l’ESS autour de ce projet pourrait me relancer dans le milieu du travail et concrétiser mon souhait.
J'ai ainsi pu intégrer l’association Wakan Douar, qui agit pour les transitions écologiques et sociales sur le territoire de l'Ouest Cornouaille, et j’ai travaillé à la mise en place d'un pôle formation - insertion au sein de la structure. J'ai planifié les différentes étapes du projet avec l'équipe et organisé mon travail avec le conseil d’administration. J'ai présenté le projet, avec l'équipe, aux acteurs du territoire. J'ai participé à la dynamique locale, cartographié les acteurs du territoire et représenté l’association dans les réseaux. J'ai également géré l’administratif et prévu les finances de l'association en coopération avec le président de l’association. J'ai appris, avec le président, à faire des dossiers de demandes de subventions. J'ai développé des compétences en conception d'affiches et de plaquettes de présentation.
4/ Que vous a apporté cette expérience ?
Cela m'a permis de travailler pour une association vraiment en accord avec mes valeurs, avec une équipe bienveillante et avec des missions intéressantes et enrichissantes. J'ai repris confiance en le travail d'équipe constructif et non en compétition.
Mes accompagnateurs m'ont permis d'avancer petit à petit et m’ont surtout permis de réaliser que toutes les tâches et actions que je faisais « naturellement », constituaient de vrais atouts sur le marché du travail. Tout cet accompagnement m’a permis d’en prendre pleinement conscience, jusqu'à pouvoir les nommer.
J'ai repris confiance en moi, en mes capacités et j'ai développé des compétences pour pouvoir travailler dans le domaine que j'aime.
5/ Quels messages auriez-vous envie de transmettre aujourd’hui ?
Comme la structure n’avait pas de financements pour embaucher une personne salariée, je n’ai pas pu continuer la mission au-delà de l’emploi solidaire. Je n'ai pas encore retrouvé du travail mais je cherche une mission qui me correspond vraiment. Surtout, je n'ai plus de doutes sur mes qualités et compétences. Merci à SNC d'avoir financé cet emploi solidaire ! Merci à mes accompagnateurs SNC, Sylvaine et Christophe ! Merci à l'équipe de Wakan Douar ! J'ai repris confiance en moi et j'ai enfin ouvert les yeux sur ma valeur et mes atouts.