Alexis : « SNC m’a permis de retrouver ma place dans le monde professionnel. »
Après l’épreuve du Covid et d’un licenciement économique, Alexis a connu une période importante de remises en question. En croisant la route de SNC, il a pu bénéficier d’un emploi solidaire qui lui a permis de trouver sa voie, l’épanouissement et la reconnaissance qu’il attendait.
1/ Comment avez-vous entendu parler de SNC ?
Mon père m’avait parlé il y a longtemps de SNC, après avoir lu un article dans le journal. Mais c’est une amie de ma mère, bénévole chez SNC, qui m’a véritablement fait connaître l’association, au moment où j’en avais besoin. Jusqu’en 2019, je travaillais dans une grosse entreprise de presse comme chargé de veille audiovisuelle, qui a ensuite été rachetée. Lors de ce changement organisationnel, de nombreux postes ont été supprimés, dont le mien. La période Covid est rapidement arrivée. Pendant le premier confinement, j’ai créé une émission sur les musiques de films. Ayant été licencié, j’ai pu bénéficier d’un congé de reclassement, pendant lequel j’ai fait une formation de community manager, suivi d’un stage. J’ai également été accompagné par un cabinet, mandaté par mon ancienne entreprise.
2/ Comment s’est déroulé votre accompagnement ?
Au moment du second confinement, j’étais véritablement au chômage. J’ai alors contacté le groupe SNC Paris GAR 15 et la bénévole avec laquelle j’étais en contact m’a très rapidement attribué un binôme de bénévoles, à partir de mon parcours et mon profil. J’ai pu démarrer un accompagnement avec Marie-Alice et Valentin.
Cette rencontre avec l’association tombait vraiment bien car après ces différentes phases et épreuves professionnelles, j’avais objectivement de nombreuses compétences mais je ne savais pas trop où j’allais et je ne trouvais pas d’emploi.
Malgré la visioconférence imposée pendant les premiers mois, le feeling est tout de suite passé. L’accompagnement de SNC a été un travail reboostant en profondeur. Moralement, la période était difficile pour moi et ce lien avec les bénévoles m’a permis de rester actif dans la recherche d’emploi.
Ils m’ont aidé à structurer ma recherche, à travailler la confiance en moi, ils m’ont aidé à refaire mon CV et à construire un book répertoriant toutes mes réalisations. En parallèle, j’ai participé à différentes activités collectives et formations proposées par le siège de l’association.
3/ Comment est né le projet d’emploi solidaire ?
Après plusieurs mois d’accompagnement, j’ai pu identifier mon envie de trouver un emploi dans la culture. Cependant, venant du secteur des médias, la culture restait à ce stade une passion et je n’avais pas encore d’expériences concrètes dans le domaine. Ils m’ont alors parlé du dispositif d’emploi solidaire, estimant que ce type de contrat pourrait me permettre d’entrer dans une structure culturelle de manière progressive et sécurisante.
Un soir, alors que j’assistais à un concert au Hall de la chanson, je suis allé me présenter au directeur, qui était là pour présenter le spectacle et le lieu, en lui confiant que j’étais passionné de culture et que j’étais en recherche d’emploi. C’était un challenge pour moi et une façon de mettre en pratique ce que j’avais appris à SNC : savoir me vendre et oser aller à la rencontre des gens ! En débriefant avec le binôme, on a pensé qu’il serait intéressant de leur proposer la création d’un emploi solidaire au sein de la structure. Ils ont été très intéressés par le dispositif.
Après plusieurs échanges avec eux, un cas pratique et un entretien plus formel, nous avons signé la création de l’emploi solidaire ! Je suis officiellement devenu rédacteur recherchiste attaché à l’information au sein du Hall de la chanson. J’ai commencé le 1er mars 2022, pour 6 mois renouvelable.
4/ Que vous a apporté cette expérience ?
Dès mes premières semaines, j’ai su que je voudrais y rester. Cette prise de poste m’a permis de concrétiser ma passion pour la musique et le cinéma, étant principalement en charge de la recherche documentaire pour la création de spectacles musicaux. C’est tout ce que j’aime ! Le rythme est dense donc il m’a fallu quelques temps d’adaptation mais je me suis très rapidement senti à l’aise et à ma place dans l’équipe et dans les missions.
Dans la continuité de l’emploi solidaire, mon contrat a été renouvelé et en avril 2023, puis j’ai signé un CDI. Je suis fier d’occuper ce poste et de voir que les spectacles auxquels j’ai contribué plaisent. C’est d’autant plus valorisant lorsque l’on reçoit de belles critiques dans les médias. On me confie de plus en plus de projets passionnants, qui me permettent d’ailleurs de faire des déplacements partout en France.
5/ Quels messages auriez-vous envie de transmettre aujourd’hui ?
Il ne faut pas hésiter à faire appel aux bénévoles SNC et à impulser un projet d’emploi solidaire. Tout ce parcours avec l’association m’a permis de retrouver ma place dans le monde professionnel. C’est la preuve qu’il ne jamais renoncer à ses rêves. Je pense que sans SNC, j’aurais sombré, notamment pendant le contexte du confinement. Par-dessus tout, SNC a été une formidable rencontre humaine ! Merci infiniment.