Comment avez-vous connu SNC ?

Je m’appelle Issouf, je suis étudiant à l’IUT d’Angoulême et je suis originaire d’Afrique. Je suis arrivé en France en septembre 2023 pour me former au secteur de l’automatisme, car les opportunités dans ce domaine sont plus vastes ici. En arrivant, j’ai été un peu déboussolé : le système éducatif ici est très différent de celui que je connaissais. J’ai donc cherché de l’aide via la plateforme dema1n.org, et c’est comme ça que j’ai trouvé un tuteur pour m’accompagner dans mon parcours.

En parallèle de mes études, je cherchais un job étudiant. J’avais besoin de gagner un peu d’argent, mais aussi de rencontrer du monde, car je ne connaissais presque personne en France. Mon tuteur, qui était aussi bénévole à Toulouse, m’a parlé de SNC. Il m’a proposé de prendre rendez-vous via leur site et c’est comme ça que j’ai rencontré mes deux bénévoles, Xavier et Hicham.

Comment s’est déroulé votre accompagnement ?

Dès le début, nous avons identifié mes deux objectifs : trouver un job étudiant, et ensuite une alternance. On a donc travaillé sur les deux en parallèle. Ce qui m’a beaucoup aidé, c’est qu’on ne s’est pas contenté de faire un CV et une lettre de motivation : ils m’ont aussi appris à parler de moi, à préparer mes entretiens, à prendre confiance.

On se voyait tous les quinze jours. À chaque rencontre, ils m’envoyaient un compte-rendu avec un résumé et des actions à faire pour la fois suivante. Ils m’ont aussi fait retravailler mon CV, en enlevant certaines expériences qui n’étaient pas utiles, et en en valorisant d’autres auxquelles je n’avais pas pensé.

Grâce à tout ce travail, j’ai rapidement trouvé un job étudiant comme équipier polyvalent en cuisine dans une chaîne de fast food. C’est une super expérience : j’ai rencontré des gens formidables, on est devenus comme une petite famille.

Par la suite, j’ai continué l’accompagnement pour chercher une alternance dans mon domaine de l’automatisme et l’ingénierie informatique. Une prof de l’IUT a repéré mon CV, qu’elle a trouvé complet et bien construit, et l’a transmis à une entreprise partenaire. C’est comme ça que j’ai trouvé mon alternance. À partir de là, on a espacé les rendez-vous avec SNC, jusqu’à arrêter naturellement, car j’avais trouvé ce que je cherchais.

Qu’est-ce que cet accompagnement vous a apporté ?

L’accompagnement m’a énormément apporté. Ce que j’ai apprécié, c’est qu’il était vraiment personnalisé : les bénévoles m’ont même proposé d’organiser un entretien fictif avec une autre personne pour me préparer. Grâce à ça, j’ai réussi à sortir de ma zone de confort. Avant, j’étais très timide et parler devant des inconnus m’était difficile. Aujourd’hui, je me sens beaucoup plus à l’aise et je me suis ouvert aux autres.

Le job étudiant m’a permis de rencontrer des ivoiriens, des africains, mais aussi des personnes d’autres cultures. C’était très enrichissant. Et aujourd’hui, dans mon alternance, je me plais énormément. J’ai l’habitude de dire que je ne travaille pas mais que je fais ce que j’aime ! Je fais de la programmation d’automates et c’est ma passion. Ce que j’adore, c’est qu’on travaille à la fois sur les logiciels et sur les machines. Contrairement à d’autres entreprises qui n’utilisent qu’un seul type de logiciel, dans la mienne on travaille avec plusieurs marques, plusieurs fournisseurs. C’est très formateur. À côté de ça, les cours à l’IUT me permettent de continuer à approfondir d’autres connaissances.

Quels messages auriez-vous envie de transmettre aujourd’hui ?

Je veux dire un grand merci à SNC. Quand je suis arrivé, je me sentais très perdu. Je n’avais ni job, ni alternance, et je ne savais pas trop par où commencer. Grâce à eux, j’ai pu débloquer beaucoup de freins et avancer étape par étape. Je leur suis profondément reconnaissant.